Il était d'âge bantam (14-15 ans) quand ses parents lui ont fait cadeau de sa première paire de patins. La pratique du hockey lui était inconnue. Quelques années ont passé, et voilà qu'un jour il se joint à une équipe faisant partie d'une ligue amicale, communément appelée ligue de garage, dans la région de Drummondville, là où il a grandi. Puis son intérêt pour le hockey s'accentuant, il en vient à jouer pour deux équipes de même type. Yvon Lambert ne le savait pas encore, mais sa carrière de hockeyeur commençait à se dessiner. Un premier coup de pouce lui a été donné quand quelqu'un a fait écho de ses capacités à Maurice Filion, qui était l'entraîneur des Rangers de Drummondville, à l'époque de la Ligue de hockey junior A du Québec.
Ce coup de pouce, il a su s'en servir comme tremplin vers une carrière dans la Ligue nationale que personne ne croyait possible, sauf lui.
À partir du moment où Yvon s'est mis dans la tête que le hockey allait être son gagne-pain, il a tout mis en œuvre pour réussir.
Sa détermination et son travail ont fait en sorte qu'il est parvenu à vivre son rêve, le rêve de tant de hockeyeurs québécois : gagner la coupe Stanley dans l'uniforme du Canadien de Montréal.
Donner des conférences où il parle de son cheminement, comme joueur et comme homme, Yvon Lambert en a fait l'une des nombreuses activités sociales qui meublent sa vie depuis qu'il a accroché ses patins.
